Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/04/2014

COCHON GRIPPÉ(N)

Go home plane.jpg

Si l'on suit les prescriptions de l'imaginaire Correct, mon statut de patriote devrait me faire soutenir avec rage l'achat par la Suisse de nouveaux avions de combats, sur lequel nous devrions voter prochainement - enfin pas sur l'achat en tant que tel, mais comment on le phynance, une connerie alambiquée du genre. C'est dans le cahier des charges du facho, m'voyez ? Crasseux et socialauds sont contre, faut qu'j'sois pour, c'est la mécanique des fluides politiques.

En même temps, il semblerait que les poissons-volants vendus sous l'étiquette Verts Libéraux seraient contre également, ce qui rend la chose moins intelligible à l'éditorialiste de base, c'est compliqué, faut faire des études.

Il devrait pourtant aller de soi qu'un natio conséquent rejette intégralement l'idée d'un tel investissement.

Outre qu'ils coûtent un saladier un platine massif;

Qu'ils sont réputés être équipés de mouchards yankis;

Que nos pilotes ont des horaires remarquablement plus souples que ceux des jeunes pompiers volontaires,

Et que leur nom évoque de pénibles souvenirs hivernaux à base de morve et tisane...

... il s'agit bien d'appareils qui serviront la sécurité de L'ETAT et non du PAYS.

La Suisse a une longue tradition de confusion entre les deux, qui remonte au "Réduit National" de la Seconde Guerre mondiale, soit l'abandon délibéré d'une immense portion du territoire pendant que nos glorieux élus, gradés et notables se planquent dans les montagnes, attendant que les Gentils Américains nous délivrent d'un éventuel occupant.

Seules structures pouvant servir dans le cadre d'un conflit au sol: celles de la Protection Civile. Elles sont régionalisées, ses membres ont l'avantage de la connaissance du terrain, et pour peu qu'ils soient armés pourraient mener une guérilla de résistance hameau par hameau, la seule un tant soit peu réaliste au vu de la nature des menaces contemporaines : oubliez les divisions bien ordonnées qui suivent les chars et l'aviation, regardez comment procèdent les jihadistes.

Autre non-sens jusqu'à son simple nom, notre armée n'est de "milice" qu'accidentellement: un soldat appelé sous les drapeaux défendra la portion de territoire que décidera le haut commandement, et il est incorporé dans l'arme qui arrange les recruteurs, volontiers à des centaines de bornes de chez lui. Histoire de renforcer une "cohésion" qui, elle aussi, n'est "nationale" que sur le papier : la Barrière de Röstis, connaissez ? Cette définition républicaine de la Nation a la même valeur qu'une équipe "nationale" de foot, affaire classée.

Vu d'Europe, les récentes votations peuvent donner l'illusion d'un petit pays homogène, faisant front contre les Kommissars de Bruxelles, servis par des élites enracinées et conscientes de leur propre et forte identité. Das ist absolut Scheisse. La droite dure que l'UDC est supposée incarner est avant tout une droit d'affaires, un poil plus carrée que ses homologues françaises,  dans le sens où le Bourbine souffre d'un ethnomasochisme à un stade moins avancé que celui du Welsche. Mais notre 261 bis CP vaut très amplement la Lex Faurissonia et nos élites ne sont pas moins carpettes que les autres face à la puissance du pognon et aux sectateurs du Grand Remplacement. Ce dernier est aussi à l'oeuvre chez nous, doucement, paisiblement, suissement - mais avec ou sans vaseline, l'abâtardissement généralisé est à l'oeuvre ici comme ailleurs, dans l'indifférence bovine de la prétendue droite, sous les vivats de la gauche soc-dem, presse francophone y comprise, et sans que nos gouvernants y trouvent fondamentalement à redire, du moment que les rues restent propres et que chacun paie ses putains d'impôts.

S'il faut des avions, c'est pour bombarder tout cela.

23/03/2014

VRAIMENT N'IMPORTE QUI VIENT ICI

nef.jpg

 

decrire un lieu objectivement

1.82%
echo manque liquide amniotique 1.82%
en temps de paix les belliqueux 1.82%
enfants de la zone grise 1.82%
fond d'écran culte nazie 1.82%
hurlement 1.82%
image porno vieille black hollandaise 1.82%
les enfants de la zone grise 1.82%
livre djhives 1.82%
mythonerie politique 1.82%
national anarchisme 1.82%

20/03/2014

HUMILITÉ

L'arrogance semble faire partie du pack de base de la jeunesse. On apprend ensuite, avec plus ou moins de peine et de rapidité, à se préserver, à ne pas surinvestir, à se désintoxiquer du charme de la mentalité du kamikaze : "m'en fous d'y rester si j'arrive à t'arracher un morceau." On essaie de relever le défi de durer, quitte à vieillir pour cela, horresco referens.

Ravaler sa fierté quand elle est décidément mal placée. S'incliner face à un adversaire manifestement supérieur, et contre qui la décharge de rage pure est inopérante. Accepter de ne pas pouvoir faire plus ni aller plus loin. Connaître ses limites et les respecter. Le faire en se forçant à ne plus y voir que de la simple faiblesse, de l'infériorité qui salit à jamais chacune de nos cellules.

Constater que les objectifs ne sont pas (encore) atteints, qu'on n'a pas été à la hauteur, et ne pas en concevoir pour le type dans le miroir un dégoût tremblant de haine. Prendre acte et recommencer.

L'apprentissage est lent, pénible et jamais totalement acquis. Mais je veux croire que c'est s'en plaindre qui serait un véritable signe de bassesse.

10/03/2014

HEURES SOMBRES ET NAUSEABONDES DE LA VARIETOCHE DE SOUCHE

07/03/2014

JE LIS "LE MATIN" ET JE COMPRENDS TOUT

Head_in_Toilet.jpg

° "Pour survivre, il s'est nourri uniquement d'insectes."

Une nouvelle couche en matière de "donnez votre portion de viande aux riches, le monde est plein de protéines sympas." Les antispécistes crient à l'esclavage et au génocide.

° "Obama et Poutine ont discuté une heure au téléphone."

Ca c'est super intéressant. Tout aussi trépidant, j'annonce que je me suis levé plus tard que d'habitude et qu'à 9h30 mon Poutine n'avait toujours pas fait d'Obama, il faut peut-être que je boive un café pour activer ma diplomatie interne.

° "la persécution, la violence, ça ce n'est pas bien".

Ah, mystérieux Orient, que de charmes dans l'insondable complexité de ta sagesse. En plus, cette "personnalité préférée de tous les terriens qui mériteraient d'être Français" est favorable à la reconnaissance officielle de la sodomie par le Comité Central Mondial, c'est chouquinou et fort Citoyen.

° "Quatre jeunes hommes reconnus coupables d'homosexualité, interdite par la loi nigériane, ont été fouettés quinze fois."

En Occident, les bougres se suicident parce que leurs moeurs ne sont glorifiées régulièrement que sur Arte et que "Jeunes Marins Imberbes" ne fait pas partie des projections prévues par les cours d'éducation sequesuelle. Chez les nègres, le moral des troupes reste bon, même s'il arrive qu'ils soient flagellés (sans leur consentement, coquines !) mais la pudeur est respectée puisque "La sentence, prononcée par une cour islamique de la ville de Bauchi, n'a pas été exécutée en public." A noter que Le Matin, pour le coup, se vautre en plein nazisme puisqu'il confond islamique (rose bonbon) et islamiste (brun Ochouitze) - "ça ce n'est pas bien", comme dirait le Racaille-Lama.

° "Jouer à «Tetris» aide à perdre du poids"

Foutre les gamins à l'air libre à coups de rangeos dans le derche, histoire qu'ils ne s'avachissent pas comme de vieilles loches devant leur saloperie de console ? Vous n'avez rien compris, maltraitants que vous êtes. Ceci dit, certains "psychologues britanniques" auraient intérêt, eux, à aller s'aérer un peu plutôt que de se lancer des défis idiots entre collègues, sur l'air de qui publiera la recherche la plus conne de l'année.

24/02/2014

BEAUTÉ INCOMPARABLE DE L'ARTISANAT

12/01/2014

L'EXPRESSION, SA LIBERTÉ, SES LIMITES ET AUTRES FOUTERIES

democracy1.png

Bien entendu que "dans une société normale on devrait pouvoir rire de tout, de n’importe quoi et avec n’importe qui." Parce qu'il devrait être normal, une fois la déconnade cathartique passée, de causer de tout avec tout le monde. Ca n'implique pas que les appels au meurtre ou les apologies du viol puissent s'articuler impunément en tant qu'opinion en valant bien d'autres - mais la loi, par conséquent l'Etat, ne devraient intervenir dans la chose que de manière strictement subsidiaire, si un accord entre les parties ne peut vraiment être trouvé.

Cet accord pouvant prendre la forme d'un échange d'excuses ou d'un duel à la machette.

Un des signes de notre américanisation est la prolifération de lois, de règlements, d'ordonnances, d'exceptions castratrices à des règles étouffantes. Nos gouvernants, nos grossistes, nos publicitaires, nos médicastres, nos DRH, nos pédagogues, autant de salopes qui nous traitent en permanence comme des MOUTARDS, ni conscients ni responsables de leurs propres actes ou paroles.

(Voir les interrogations insanes qui ont suivi les nombreuses vautrées récentes de skieurs de mes deux : le hors-piste était-il clairement signalé ? le matériel correspondait-il aux normes ISO 14-88 ? la neige avait-elle suivi tous les ateliers de sensibilisation républicaine prévue par la charte de l'entreprise de remonte-pente?)

Gripari, ma tafiole fasciste préférée, résumait ainsi son programme de dictateur : autoriser toutes les propagandes et punir de mort qui crache par terre. J'apprécie pas mal.

On objectera :

1) qu'alors on passerait beaucoup de temps à se foutre parmi sur la gueule pour expression d'opinions qui défrisent le voisin. C'est possible. Mais l'humain étant pramatique (à défaut d'être rationnel), on peut poser qu'au bout d'un moment, chacun mesurerait ses paroles et ses gestes en présence de groupes d'abrutis ne partageant pas l'intégralité de sa vision du monde. Chaque chapelle se retirerait alors progressivement sur sa propre portion de territoire pour éviter les conflits, et la chasse d'eau de l'Histoire serait enfin tirée sur le vivransamble de mes couilles, inaugurant une ère de paix sociale étourdissante. Prenez un brownie à la marie-jeanne et pensez-y un moment, orgasme mental probable.

2) que si tout peut se dire et s'écrire, alors piorner six fois par trimestre sur Ochouitze et l'île de gonorrhée Gorée aussi sera permis. Désagrément que tout homme sensé voudrait faire disparaître à coups de parpaings. Mais avec un brin d'optimisme, on en vient vite à se dire que sans la puissance combinée des gouvernements, des grands organes de presse et des pourritures d'académie, ces complaintes micro-sectaires n'intéresseraient qu'une faible minorité d'Occidentaux. Le devouare de mémouare occuperait une portion d'espace public comparable aux autocollants Free Tibet, et ce serait déjà putain de généreux.

C'est peut-être la seule qualité de Festivus : les mouchoirs, ça lui sert surtout à s'essuyer le foutre du nombril.

26/12/2013

OUVRONS-NOUS AUX SPECIALITES CULINAIRES D'AILLEURS

Pas d'humeur à fourrer de la mule ? Pourquoi ne pas vous désinhiber avec une bonne rasade de vin de merde coréen ?

ttonsgul.jpg

07/12/2013

UNE PETITE PERLE SEVENTIZE OUBLIEE

Pour ceux qui apprécient les films de Jean Yanne : http://www.films-france.com/erotissimo/

18/11/2013

EQUILIBRE et autres notes quelconques

Le sordide suit l'humain comme l'odeur de transpiration, qu'importe les progrès de l'industrie cosmétique.

S'en offusquer, c'est avoir le cuir trop tendre; s'en accommoder, l'avoir trop sec.

Toute la dignité de l'individu peut se juger à sa position entre ces deux pôles. Il est très faux  - très réaquement faux - de croire que notre époque rend plus difficile qu'une autre ce numéro d'équilibriste; mais il est tentant est facile, pour nous autres romantiques refoulés, de nous en convaincre contre toutes les évidences.

Cette conviction particulière justifie toutes les autres, hélas. C'est pourtant la même odeur, quand bien même l'étron serait différent. Tout ce qui a véritablement changé sont les outils qui permettent à l'industrie de précipiter l'homme vers la fange à crédit, et à l'Etat de traquer ses sujets à leurs déjections.

Pour le reste, rien de fondamental n'a changé depuis des millénaires. Certes, la race blanche et la culture européenne s'éteignent sous un déluge de chiasse, dans une atmosphère de carnaval porno funèbre évoquant les dernières lignes de L'Ecume des jours, et c'est ennuyeux pour un vrai patriote (quiconque croit mériter ce titre et affecte de faire sous lui quand accusé de ouacisme est une panosse). Mais à l'échelle planétaire, c'est vrai que ça fait un peu dérisoire.

Heureusement, aucun individu, si cosmopolite qu'il se veuille, n'est justement "à l'échelle planétaire". Au mieux, pour les ceusses qui se piquent de priver les vers de viande, peut-on répandre ses cendres à l'échelle d'une ou deux communes et puis basta. Ca ne paraît trivial qu'aux

 

* * *

 

Sophie Coady, dont j'apprends l'existence, mérite d'être officiellement répertorié au patrimoine de l'aryanité (mais je crois que l'Unesco n'a pas le temps de s'en occuper). Une objection ? Donnez vos yeux à des Serbes qui en ont besoin (1) , ou réfléchissez enfin à faire votre cominguaoute. Dans les deux cas, vous vous sentirez mieux.

(1) Oscar et Grand Prix du Public pour le rire le plus laid et le plus forcé de la décennie. On a connu des orgasmes feints avec plus de conviction dans des films de boules bulgares à trois levs de budget.

 

* * *

 

Les Rolling Stones ? Oui mais comme ça, si ça ne vous dérange pas trop :

19/10/2013

LEONARYODA

Le père nous cache décidément tout sur son histoire familiale. La comparaison de ces deux clichés démontre clairement que la petite Leonarda n'est pas la fille de celui que l'on croit. Voilà qui va chambouler de manière autrement plus brutale les théories sur l'histoire de l'humanité (et les hypothèses d'une vie extraterrestre) qu'un pauvre crâne de Géorgie.

leonarda.jpg

 

Yoda.jpg

29/09/2013

BREVES DU DIMANCHE

° "Les grands-parents de Fiona portent plainte" - non, pas contre leur propre fille pour s'être maquée avec un criquet d'talus. (On pourrait leur reprocher une part de responsabilité, il est vrai)

° Le jet de chaussure est rigolo contre un président Américain semi-mongolien, moins contre un président Iranien "modéré". Il faut en déduire qu'il s'agit d'un sport visant exclusivement les handicapés, un peu comme le lancer de nain. Indignation.  

° Ah, époque bénie, où il suffisait d'accuser l'Udécé de populisme pour classer comme broutille la moindre affaire concernée ! Mais la Bête Immonde a accouché depuis un moment et ses chères têtes blondes commencent à se montrer remuantes. Il faut donc commencer à courir après les wagons pour ne pas avoir l'air complètement déconnecté de la-vraie-réalité-des-vrais-gens, et tant pis si lesdits wagons mènent à une station qui proclame que Le Travail Rend Libre ! Le parti socialiste suisse s'essaie donc à l'islamoscepticisme républichose, tout en respectant son cahier des charges non-discriminant et vaginiste. Ce que ça nous donne ? L'idée géniale de sanctionner les barbus qui forcent leurs moukères à s'ensacher publiquement. C'est pas mimi ? On dirait mon neveu qui se vexe quand on ne prend pas son rôle de pirate assez au sérieux.

° Si Madame vous demande de lui passer dessus et de la défoncer, ne la prenez quand même pas trop au sérieux. Oui, elles veulent toutes ça, mais quand même pas à ce point.

° Repérez le rythme en deux secondes, puis battez la mesure contre le mur avec l'occiput.

11/09/2013

CONFESSIONS D'UN BECANISTE RELAPSE

foutu.jpg


What’re you riding mister?

Ok, there’s not often a “mister” in the question, but you know how it is. Roll into a party or a restaurant or a bar or a whatever with a helmet and, invariably, another male is going to attempt to gauge the size of your penis in comparison to his own by asking what type of bike you’re riding. While an accurate answer would be, “Whatever it is, it’s faster than your car,” I’m resolved to be less of an asshole this year.

Piéton miraculé depuis bientôt trois putain de semaines, je poursuis ma chasse à la successeresse de feu ma bécane. Quelques essais plus ou moins concluants - dont une Suzuki sur laquelle je me sens cougné et trop poussive niveau accélération. Les trajets à faire à pied, en train ou en bagnole m'emmerdent encore plus qu'avant.

Un numéro de la Décroissance avait consacré à la plus noble conquête mécanique de l'homme l'une de ses rubriques La saloperie que nous n'achèterons pas. Immondes sous-blaireaux à mobilité molle. Voici pourquoi, moi, je vais en racheter une, et vite. On peut résumer par le verbe truander, et développer en ces termes :

Tout motard est par essence un donneur d'organes potentiel, qui la plupart du temps s'ignore. (Perso, vous pouvez toujours vous brosser, je garde ma viande pour les asticots. Mais je lègue mon foie à la gastronomie si un chef s'engage sur l'honneur à le cuisiner dignement). Moyen de transport le plus dangereux imaginable, il condamne ceux qui s'y accrochent à se vautrer méchant au moins une fois par carrière. Comme le résumait untel, on paie cher nos fautes, et tout aussi cher celles des autres. Une certaine prudence prévaudrait donc dans le milieu, comme le réflexe de chercher le regard du connard à quatre roues qui s'apprête à nous brûler la priorité, et de piler sur les freins s'il ne nous a pas clairement regardé dans les yeux. Ceci explique peut-être la mansuétude dont les flics font preuve à notre égard : le bécaneux est réputé a priori pas assez con pour rouler bourré, et est rarement soumis à un contrôle d'alcoolémie, du moins si j'en crois mon expérience.

Reste qu'on s'amoche et qu'on meurt beaucoup sur deux-roues, le plus souvent sans l'avoir cherché. L'infirmier qui m'a décollé de la route, quand je me suis éclaté en vélo il y a un an, me disait qu'il avait fini par vendre son engin, écoeuré de ramasser les débris chauds ou froids de ses anciens frères de guidon. Cela n'empêche pas d'être un peu honnête. Aussi l'affirme-je bien volontiers: chair à pare-chocs par essence, le motard est aussi un sagouin qui ne respecte rien ni personne.

La sensation de glisser à la surface de la route et la violence de l'accélération ressentie sans le truchement ridicule d'un habitacle pour épiderme douillet, sont les plaisirs basiques de la conduite motocycliste. Mais la réelle satisfaction vient du fait de pouvoir s'autoriser à violer la plupart des articles du code de la route, selon le principe du Pas-Vu-Pas-Pris.

Patienter dans les bouchons ? Connais pas. File d'attente au feu rouge ? Faites-vous plaisir. Sens interdit ? Leaule. Vitesse limitée ? Pour vous. Retrait de permis ? Attrape-moi si tu peux. Parking "sauvage" ? On fera l'effort du "civilisé" si on est d'humeur. Un gros cul qui se traîne devant nous à 75 à l'heure ? Trois secondes et c'est une silhouette qui implose lentement dans le rétro. En visite chez M.Criticus, du temps où il hantait une atroce mégapole d'ex-France, j'ai dû, pour rejoindre l'autoroute, emprunter successivement un sens interdit, une voie de tram et un bout de trottoir, et je me demande si je n'en ai pas profité pour griller un feu rouge.

Pour trois fois moins, l'automobiliste se retrouve privé de son jouet pour un bon moment. La moto flatte et fait prospérer le sociopathe qui sommeille en la plupart d'entre nous. Sous l'anonymat du casque, le bon élève, l'employé discipliné, le respectable père de famille se paie le luxe de la trouduculerie radicale et du manque complet d'égards pour autrui, jusqu'à l'absurde et suicidaire mépris pour sa propre sécurité.

On est d'accord, il n'y a pas de quoi en être fier.

10/08/2013

TAGS

Brilliant.jpg

Vous me croirez si vous voudrez, mais j'avais absolument oublié l'existence des tags. Je ne sais ce qui doit m'inquiéter le plus, entre ce que cette redécouverte implique rapport à mes capacités cognitives, et le fait que je rigole à mes propres conneries.

Enfin, comme dit Madame, encore heureux que moi, j'y rigole, hein.

07/08/2013

VADROUILLES

° Passage rapide près d'un PC, pour consigner deux ou trois choses qui ne vous intéresseront peut-être pas. Je suis pas mal en vadrouille depuis deux semaines, tout en restant dans mon périmètre. Allez comprendre pourquoi les gens de ce pays en foutent le camp durant les seuls deux mois où il fait vraiment un temps agréable.

° Intuition d'un nationalisme punkard. Une rage patriotique qu'on proclamerait comme l'on baise, en gueulant des obscénités (ah, vous ne faites pas comme ça?). Je crois avoir compris qu'on peut traduire Suomi Finland Perkele par "La Finlande, nom de Dieu". C'est tout-à-fait l'esprit.

 

° Un pote est en Egypte pour le boulot, demandez pas. Il explique que, pour l'instant, les autochtones de diverses confessions et/ou préférences politiques ne se tirent dessus qu'entre eux, foutant la paix aux kafir asli : "encore une fois, nous n'avons pas réussi à nous intégrer :("

° Au moment où je me replonge dans La montée de l'insignifiance, le dernier Eléments consacre des lignes à Castoriadis. J'y découvre également la signature d'un compatriote, ex-bolcho avec lequel nous nous étions passablement engueulés/maudits/menacés sur le vouaibe (Internet Warrior Reprezent) il y a moult moult lunes. Ce n'est pas que le monde soit petit, c'est que les ruisseaux sortent rarement de leur lit.

° Nous sommes entre post-fascistes à la rue, nous pouvons donc nous parler franchement: il n'existe évidemment aucun "droit au bonheur" à la surface de cette planète de mes deux, ni nulle part ailleurs. Ca ne veut pas dire qu'il faille se résoudre à une existence morne et déprimante, spirale descendante vers l'avachissement et le néant, qui bouffera tout le monde qu'importe le bilan de son parcours. Ca devrait en revanche motiver, du moment qu'on admet qu'on ne réalisera jamais de grandes choses et qu'on fait peu ou prou partie de l'immense légion des médiocres, à se monter ambitieux en la matière. Aucune joie ne nous sera donnée, il va falloir la voler, puisque ça ne fonctionne pas au mérite. Il n'y a pas que la liberté qui soit une salope dont jouir avec brutalité (Bloy), la simple douceur de vivre est aussi une petite garce qui ne se laisse faire que si on la force.

° N'ayant pas suivi l'actu depuis des semaines, je n'ai pas de commentaire stupéfiant d'intelligence et d'avant-gardisme à vous offrir pour calmer votre légitime appétit en la matière. En échange, dès que j'aurai fini de le recopier comme un gros con néanderthalien infoutu d'utiliser correctement un scanner, je vous filerai L'Evangile du Rien, extrait fondamental des Nouvelles Critiques de cette incontournable vieille pédale de Gripari. Patientez au soleil si vous pouvez.

 

 

Je parlerai donc du néant. J'annoncerai la bonne nouvelle, l'Evangile au sens propre du mot: qu'il n'y a rien après la mort, que nos petits problèmes, nos petites angoisses et nos petits regrets sont appelés à s'évanouir, ainsi d'ailleurs que nos petites fiertés, nos petites certitudes et nos petites vénérations; que ce n'est pas une raison pour nous croiser les bras et nous mettre à gémir, mais que c'en est une, au contraire, pour nous donner de la joie, pour faire ce que nous avons envie de faire, et le faire le mieux possible.

 

 

Il en résulte, évidemment, que la morale n'a pas de fondements métaphysiques. Dostoïevski disait: « Si Dieu n'existe pas, alors tout est permis ». Tout est permis, d'accord, mais aussi tout se paie... D'ailleurs, si Dieu existe, tout est permis aussi, à la seule condition que l'homme soit assez malin pour se faire ordonner par Dieu ce qu'il a envie de faire. C'est à cela que servent les prophètes...

 

27/04/2013

ACH GROSS HUMOUR

SS-derrick-01.JPG

Chez Herr Schöndrikourt

12/04/2013

CHEZ LES AUTRES

Chez les autres parce que je n'ai pas grand-chose à vous raconter ces temps-ci. Quelques gros projets qui pourraient aboutir, si un miracle fait un détour par ma rue. L'actu m'inspire à peu près les mêmes réactions que la météo, à savoir une certaine envie de coma artificiel.

 

*

Je ne sais pas trop si l'immense majorité de mes centaines de milliers de lecteurs, vivant pour son malheur en ex-France, pourra accéder à ceci : si oui, et si ce n'est pas déjà fait (je m'excuse, je débarque), elle pourra oublier l'immonde début de printemps pendant nonante minutes en mâtant L'antisémite de Dieudonné. Etrange object cinématographique où Soral et Faurisson viennent faire les imbéciles, où chaque personnage est une caricature façon manga porno, où l'on oscille entre fiction et faux documentaire et où tout le monde dit et fait à peu près portnawak. La chose vire souvent à la potacherie sectaire pour initiés plus ou moins seuls à rire de leurs private jokes, c'est vous qui voyez si vous digérez ou pas. 

*

La croyance absurde «l'épargne c'est mal, la consommation c'est bien» devrait entrainer la condamnation immédiate au supplice de l'entonnoir, estime Monsieur Lime, et il sait de quoi il cause puisque c'est exactement mon avis. Souvenirs flous de mon grand-père, qui s'était presque fâché pour de bon avec mon paternel, qui voulait le sortir d'une embarras passager en lui avançant une modeste somme : pas question d'avoir des dettes, question de dignité. Deux générations plus tard, vendre son cul à un usurier pour conduire une bagnole de luxe entre son appart minable et un job pire encore où tu te dessèches d'ennui, c'est parfaitement envisageable. 

*

Quelques milliers de pages de littérature racialiste essentiellement en angliche. Je ne sais plus si j'ai déjà publié ce lien. 

*

Juste parce que je crois avoir aperçu des trouducs de Grinepisse l'autre jour, je rappelle l'existence des travaux de Bjorn Lomborg.

 

20/03/2013

LA PETITE CINEMATHEQUE MYTHO DU MERCREDI

 

13/03/2013

LE RECYCLAGE, C'EST BIEN

Sauf quand on fait ce genre de choses, et alors là le recyclage, c'est MAL.

07/03/2013

DE MORTUIS NIL etc.

Chavez :

A leader who redistributed wealth to the less-White sector of his nation’s population and is mourned by the ANC, is hardly a fitting coffin-fellow for White Nationalists. A grave that is bedewed by the tears of the BBC, Guardian, and other leftist mouthpieces, should rightly be pissed on by radical traditionalists – except, of course, radical traditionalists don't piss on graves.

Alvin Lee :